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lundi 11 juillet 2016

Hodor, ou l'histoire d'un semi-géant au grand coeur

Game of thrones, Daenerys, Snow, Stark, Targaryen, Lannister, Baratheon, Martin
Ensemble des personnages de la série Game of thrones
 Aujourd'hui, et pour changer un peu des articles précédents, j'ai envie de vous parler de la meilleure série de tout les temps (si si, elle l'est) : Game of thrones, ou en français, Le trône de fer. Pour ceux qui ne connaissent pas cette série, il s'agit d'une adaptation télévisée de l'oeuvre romanesque inachevée écrite par George Raymond Richard Martin depuis 1996 et encore en cours d'écriture. Pour sa série de romans, l'auteur c'est beaucoup inspiré de l'histoire, de la politique et de la culture européenne mais surtout française, et notamment de la suite romanesque de Maurice Druon, Les rois maudits.

 Cette série se situe dans un univers que l'on qualifie de médiévale-fantastique, c'est à dire qu'elle mélange les éléments techniques, culturelles et sociales du Moyen Âge, auxquels sont rajoutés les éléments empruntés aux mythes, contes et légendes populaires (dragons, loups-garous, morts-vivants, etc...).

 Ainsi, Game of thrones nous raconte une épopée fantastique qui à lieu sur les terres imaginaires de Westeros et d'Essos, le royaume aux 7 couronnes. Elle se distingue par 3 intrigues diverses:
   1- La guerre civile. Suite à la mort du roi (Robert Barathéon), plusieurs familles nobles s'affrontent et réclament leurs légitimités de succession sur le trône.
   2- La quête de John Snow et les marcheurs blancs. Des créatures maléfiques, de plus en plus nombreuses et puissantes se rassemblent et menacent l'humanité.
  3- La quête de Daenerys, une des dernières survivantes de la dynastie des Targaryens, seule famille descendante d'une civilisation antique appelée Valyria et qui excellait dans l'art de la magie et la domestication de dragons.
 Pour mieux comprendre les différents enjeux dans cette lutte de pouvoir, voici une vidéo qui vous raconte en 5 minutes chronos les 4 saisons précédemment diffusées.


 La 6ème saison dont la diffusion vient tout juste de se terminer aux Etats-unis est donc la toute dernière. Alors pourquoi parler de Game of thrones dans mon blog, normalement consacré aux personnes faisant l'actualité? Tout simplement car dans le 5ème épisode de cette saison, nous avons assisté à l'une des scènes les plus émouvantes et des plus marquantes de la série et qui contient entre autre, la révélation de la signification du nom d'un personnage : Hodor. Pour ceux qui ne voudrait pas se faire spoiler (si vous  avez pu échapper à l'information encore aujourd'hui), vous pouvez tout de même lire mon article, mais évitez la dernière partie de la biographie du héro.

  • Histoire d'un nom : Hodor, en vrai.

Hodor, Game of thrones
Hodor
 A l'origine, je souhaitais simplement faire une petite blague en écrivant un faux article composé du seul mot que Hodor puisse prononcer, son nom, mais en intégrant des images et des vidéos qui rappel l'architecture habituelle de mes articles. Puis en faisant quelques recherches, j'ai découvert que Hodor était un vrai nom de famille et qu'il mérite que nous en parlions plus sérieusement.
Hodor, France
Répartition en France des personnes
 portant le nom Hodor
 En effet, il y aurait en France entre 15 et 20 personnes portant le nom de famille Hodor, principalement en Moselle, Meurthe-et-Moselle et dans la région parisienne. Son origine serait à chercher du coté des pays de l'Est, et plus précisément en Roumanie où l'on trouve selon le site Namepedia, plus de 350 porteur de ce nom. De même, il y aurait actuellement aux Etats-unis près de 300 Hodor, dont beaucoup sont originaire de Pologne. N'étant pas un spécialiste de la langue roumaine, je ne peux donc affirmer avec certitude l’étymologie de ce nom. Cependant, il semble qu'en roumain le mot odor signifierait trésor, voir bijoux. Mais ce n'est pas cette signification qu'a retenue George R. R. Martin pour son personnage.

  • Histoire d'un Hodor : Hodor, un géant de papier au service d'un homme-loup.

Wylis, Hodor, Game of thrones
Wylis (Hodor), extrait de la saison 6 épisode 4
Hodor, de son vrai nom Wylis dans la série (Walder dans les livres), est un important personnage secondaire de la série Game of thrones qui serait né entre les années 255 et  262 de l'ère Targaryenne. Élevé par sa mère surnommé Vieille Nan, la nourrice des enfants de la noble famille Stark qui gouverne le Nord de Westeros, on ne sait rien sur son père. La rumeur voudrait qu'il soit le fil d'un géant, ce qui expliquerait son extraordinaire constitution et force physique. Cependant, si cette théorie est séduisante, elle ne parait pas crédible pour plusieurs raisons. Tout d'abord, personne n'a vu de géant depuis de nombreuses décennies dans cette région. De même, on ne va pas se mentir, mais il y a un petit souci technique... vous voyez ce que je veux dire, non ? Bon, je vous montre :


Veille Nan, géant, Game of thrones
Veille Nan                                                                 Un géant

 Je vous laisse le plaisir d'imaginer la chose. Mais selon une autre théorie plus probable, il serait le fil de Dunkan le grand, le héro du prélude à la série, Le chevalier errant.
 Ce personnage, qui apparaît comme un simple d'esprit depuis le début de la série, n'est capable de prononcer qu'un seul mot : hodor, c'est pourquoi il est prénommé ainsi. Cependant, il est capable de comprendre tout ce qu'on lui dit. Il est employé par la famille Stark comme garçon d'écurie et sa proximité avec cette noble famille en fait un allié de poids, ayant côtoyé tout les enfants de la famille sur 4 générations. Dans la série, on le voit surtout comme étant un fidèle compagnon pour l'avant-dernier des Stark : Bran (Brandon). Son destin est intimement lié à lui comme on le découvre dans le fameux épisode 5 de la saison 6.
 Dans la première saison, nous voyons le petit bran, âgé de 11 ans se faire défenestrer par un membre de la famille des Lannister. Suite à cette tentative de meurtre, il va perdre l'usage de ses jambes. Quelques temps plus tard, grâce à l'ingéniosité d'un autre membre des Lannister, l'équivalent d'une selle de cheval adaptée pour être portée par un homme est crée pour lui permettre de voyager plus facilement. A partir de cet instant, bran et Hodor ne feront plus qu'un : le premier ayant la tête, l'autre les jambes.

[spoil alert]
 Tout au long des 6 saisons, ils vont donc vivre ensemble de nombreuses péripéties, dont la dernière  va sceller le destin de la vie, et de la mort d'Hodor.
 En effet, Bran Stark a découvert depuis déjà quelques temps qu'il avait certains pouvoir, et notamment celui de pénétrer dans l'esprit des animaux et de celui d'Hodor. C'est ce que l'on appel un vervoyant. Après avoir rencontré un homme capable de lui en apprendre d'avantage sur ses pouvoirs, il découvre qu'il peut également accéder aux souvenirs concentrés dans les barrals, de grands arbres antiques aux feuilles pourpres et ayant un visage gravée dans leurs écorces.
 Dans la scène finale de cet épisode, Bran a une vision de la jeunesse d'Hodor, à une époque oui il s'appel encore Wylis et possèdant toutes ses facultés de parole. L'esprit de bran est donc projeter dans le passé, tandis que dans son présent, lui et ses acolytes (Hodor, Meera et une enfant de la forêt) sont poursuivis et attaqués par des créatures maléfiques. Cependant, Bran reste bloqué dans sa vision du passé et ne parvient pas à se réveiller. Transporté sur une sorte de civière par Meera, celle-ci demande alors à Hodor de maintenir une porte fermée afin d’empêcher les créatures de les poursuivre. Malheureusement, les cris de la jeune femme résonne dans l'esprit de Bran, et se font entendre dans le passé par Wylis. Cette distorsion temporelle va "griller" le cerveau du garçon qui dans un premier temps ne pourra s’empêcher de répéter en boucle ses mots : Hold the door (tiens la porte, en anglais) et qui restera dans la forme contractée : Hodor. Ainsi, Bran comprends qu'il est la cause du mutisme de son compagnon.
 Ce final nous offre ainsi l'une des meilleures scènes de la série et l'un des moments les plus émouvants, comme l'atteste ses vidéos montrant les réactions des spectateurs lors de la diffusion de l'épisode.


[Fin de spoil alert]

  • Un Hodor dans l'histoire : François Paul-Jean, un soldat de la Der des der.

 Le nom de famille Hodor étant très rare en France, il est donc assez difficile de trouver des informations sur un porteur de ce nom. Cependant, rien n'est impossible et l'on peut comprendre beaucoup de choses avec un minimum de savoir. C'est ce que l'on va voir avec François Paul-Jean Hodor, qui fut soldat dans l'armée française pendant la première guerre mondiale, et qui nous offre une histoire très intéressante.

insigne, infanterie, coloniale, troupe
Insignes du 2e régiment
 d'infanterie coloniale
 Selon le Journal officiel, François P-J était à l'origine domicilié à Le Boulou, une petite commune des Pyrénées-Orientales, et a intégré le second régiment d'infanterie coloniale où il a compté parmi les effectifs du 9ème bataillon.

 A l'origine, les troupes coloniales ont été créées en 1622 par le cardinale de Richelieu sous le nom de Compagnies ordinaires de la mer. De ce fait, elles étaient dépendantes du ministère de la marine. Deux régiments ont été crées en 1831, le premier étant composé de l'artillerie, le second de l'infanterie. Entre autres batailles historiques, ce régiment d'infanterie c'est illustré dans le passé lors de la guerre de Crimée entre 1853 et 1856 pendant le second empire. En 1900, l'autorité de ce corps d'armée est déplacé sous la responsabilité du ministère de la guerre et prends le nom de troupes coloniale, qui a pour objectif la défense des colonies.


Régiment, infanterie, coloniale, première guerre mondiale, caserne militaire
Carte postale représentant la caserne du 2e régiment
 d'infanterie coloniale au début du XXe siècle
 Le 2 août 1914, toutes les forces françaises sont mobilisées pour défendre le pays en prévision de la future déclaration de guerre par les allemands (qui a lieu le lendemain). Le 2ème régiment est alors sous les ordres du colonel Achille Gallois qui commande 3 326 hommes, tous rassemblés dans la commune de Brest. Le 8 août, le régiment quitte Brest et rejoint Bar-le-duc pour participer à sa première  bataille, celle qui fut la plus meurtrier de l'histoire : le combat de Rossignol (Belgique) où 27 000 soldats français sont tombés sous le feu ennemi le 22 août 1914. Dans un historique du régiment (voir le document complet ici) retranscrit par Paul Chagnoux en 2007, voici le récit de ce combat auquel à donc participé François P-J Hodor.

Le 1er régiment, avant-garde, est engagé dans le bois de Neufchâteau. Le 2e R.I.C. est immédiatement jeté dans la bataille.
A 7 h. 15, le commandant du régiment reçoit du chef d'état-major l'ordre de laisser deux compagnies en soutien de l'artillerie. Les 9e  [bataillon dans lequel est engagé F P-J Hodor] et 10e , commandées par les capitaines KERHUEL et DEBAYE, sont désignées.
A 8 heures, il est ordonné aux 11e compagnie (compagnie PARIS de BOLLARDIÈRE) et 12e compagnie (compagnie DARDENNE), de se placer en soutien de l'artillerie à l'est et à l'ouest du village, face à la forêt de Neufchâteau. Le contact est pris partout ; les blessés refluant de l'avant vont au château de Rossignol.
A 9 heures, les 1er et 2e régiments coloniaux, moins la 9e compagnie du 2e , sont complètement engagés. Il n'existe plus de réserve. Les 11e et 12e compagnies restent les deux seules compagnies de repli. Elles font preuve d'une ténacité et d'une endurance remarquables empêchant durant 6 heures, par un feu continu, l'ennemi de déboucher de la forêt de Neufchâteau.
A 9 h. 30, l'encerclement de la 1re brigade et de l'A.D. 3 est complet. Les mitrailleuses allemandes font rage de tous côtés. L'ennemi se montrant très actif à l'ouest du village, où se trouve le 1er groupe de l'A.D. 3, le commandant du 2e colonial lance la 9e compagnie dans cette direction.
Vers 14 heures, l'ennemi dessine un mouvement offensif de la forêt de Rossignol. Les compagnies du 3e bataillon ne cèdent le terrain que pied à pied et occupent les lisières nord et ouest du village jusqu'au moment où elles sont contraintes de se replier sur le château, dans lequel le docteur BRESSON a établi son poste de secours. A 16 heures, un second mouvement offensif se dessine. Le cercle se resserre. Rassemblant ce qui reste de son régiment, le colonel GALLOIS lance une contre attaque contre le mouvement offensif, mais après la sortie du bois, il est assailli par un feu progressif d'artillerie. Dans un nouveau bond, il recueille le groupe du 1er colonial qui cherche à percer vers le sud-est, mais il tombe, frappé au ventre par une balle.
A 18 h. 30, les Allemands envahissent le château et prennent pied dans le village. Le combat se ralentit. L'ennemi nous poursuivant en progressant de plus en plus au delà de Rossignol, craignant que le drapeau ne tombât entre ses mains, le soldat LE GUIDEC l'enfouit en terre à Villers-sur-Semoy pendant la traversée du village.
La journée avait été rude pour la première prise de contact avec l'ennemi. Le régiment avait perdu environ 2.850 hommes, tris sections de mitrailleuses et les convois des 1er et 2e bataillons. Il ne restait plus que quelques groupes qui réussirent à franchir les lignes allemandes pendant la nuit. Les restes du 2 e R.I.C. se regroupent le 23 août à Gérouville et prennent part à tous les replis successifs jusqu'à la Marne. Reformé à Ville-sur-Tourbe, le 2 e R.I.C. participe à la glorieuse bataille qui détermina l'arrêt définitif des Allemands. 
Lors de ce combat, sur les 3 326 soldats de ce régiment, 2 850 ont donc trouvés la mort, ce qui fait 476 survivants et parmi eux, François P-J Hodor. Ils se replient jusque dans la Marne, à Ville-sur-Tourbe où commence la seconde bataille importante du régiment coloniale, la défense du passage de la Tourbe (du 27 août au 16 septembre 1914).

Marne, troupe, militaire, première guerre mondiale
Carte de la répartition des troupes lors de la bataille de la Marne
Commandé par le lieutenant-colonel DUDOUIS, composé de trois bataillons à l'effectif d'environ 2.500 hommes, le régiment se dirige sur Cernay-en Dormois. Le passage de la Tourbe doit avoir lieu à Ville-sur-Tourbe.
Vers 10 heures du matin, la tête du régiment arrive à un kilomètre au sud de Ville-sur-Tourbe sur la grand'route. Le village était déjà en proie aux flammes. « J'eus l'impression très nette (écrit le commandant FLEURY dans son rapport), que cet incendie très limité pouvait être un signal. En effet, une vive canonnade accueillit la colonne. Une légère panique se produisit. Une partie du bataillon continua sa route sur le village. D'autres hommes se replièrent derrière le mamelon de Montremoy ; d'autres enfin, allèrent jusqu'à Berzieux. La canonnade se fit de plus en plus vive. L'ordre nous arriva de déboucher de Ville-sur-Tourbe. Le mouvement ne put se faire convenablement avant la nuit, le débouché du village étant couvert d'obus.
Vers 19 heures, profitant de la nuit, les bataillons purent franchir la Tourbe et en déboucher. Ils reçurent l'ordre de continuer leur route par la lisière Ouest du bois de Ville, la ferme de Touanges et ultérieurement sur Cernay-en-Dormois. les trois bataillons se perdirent dans l'obscurité. » Le chef de bataillon FLEURY est chargé par le lieutenant-colonel DUDOUIS de se mettre à leur recherche. Ayant pris un guide, il se fait accompagner par un caporal et dix hommes du 1er régiment. Il passe une partie de la nuit à battre le bois de Ville et le terrain à l'ouest ;
vers 23 heures, il retrouve enfin les bataillons, qui avaient pris le bivouac dans les environs de la ferme de Touanges, et les ramena à Ville-surTourbe. Quelques coups de fusil partaient des étangs près de la cote 150, mais le détachement n'est pas sérieusement reconnu par les quelques petits postes allemands qui gardaient les lignes ennemies.
Le lendemain au point du jour, l'ordre est donné au régiment de reprendre sa mission. La 7e compagnie avait reçu du colonel commandant la brigade une mission spéciale au nord de Ville-sur-Tourbe. Bientôt le bataillon de tête est obligé de suivre rigoureusement la lisière, car de la cote 148, où une batterie de campagne allemande s'était établie, partait un feu très vif. Beaucoup d'hommes tombaient. Le moindre mouvement, même de groupes de peu d'importance cherchant à progresser, était immédiatement le signal d'une salve très précise.
Le village de Servon qui, le matin, était occupé par de faibles fractions du 2e corps, est vers 15 heures, occupé par un détachement allemand de toutes armes. L'artillerie allemande semble se diriger vers le sud du bois de Cernay. L'infanterie dessine un mouvement en avant très net et la fusillade commence. Nos hommes n'avaient pu faire de tranchées, n'ayant pas d'outils portatifs. A ce moment, le lieutenant-colonel DUDOUIS tombe frappé d'une balle en pleine poitrine. L'ordre de maintenir la position coûte que coûte est donné et des compagnies sont envoyées au sud-est du bois avec mission de répondre à une attaque qui semble venir du côté de Servon et menacer Ville-sur-Tourbe (station). En attendant que la brigade PUYPEROUX puisse entrer en ligne, les troupes bivouaquèrent dans le bois et sous une pluie battante, sans vivres, au milieu des cris des blessés.
L'artillerie du bois de Cernay augmenta la gravité de la situation vers 19 heures, en bombardant fortement la lisière est du bois de Ville, où des patrouilles allemandes avaient été signalées. Une légère panique se produisit ; des sections refluèrent vers le sud et vers la station de Ville-sur-Tourbe.
Vers 3 heures du matin, les restes du régiment reçurent l'ordre de se diriger vers Barzieux en évitant Ville-sur-Tourbe, où le bombardement allait recommencer. Les hommes étaient exténués et les pertes très sérieuses.
Le 17 septembre 1914, le régiment est reconstitué à deux bataillons. Il forme, avec six compagnies du 1er régiment, un groupe spécial à la disposition du général commandant le corps d'armée colonial, sous le commandement du colonel GUÉRIN.
Le 18 septembre, les 1er et 2e régiments sont félicités par le général GOULLET, commandant la D.I., pour leur belle attitude au cours des combats des 14 et 15 septembre au bois de Ville.
C'est lors de ce fameux combat du 14 septembre 1914 que le soldat François Paul-Jean fut déclaré disparu, dans la commune de Virginy. Hasard de la vie ou destinée, 30 ans en plus tard, 2 Hodor naîtrons à environ 100 km de la où ce probable ancêtre commun est mort au combat.


 Et vous, quelle est votre histoire ?

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