En lisant mes articles précédents, vous vous êtes sûrement dit à un moment donné : ce mec là, il est pas un peu dérangé non ? Aujourd'hui, vous allez comprendre pourquoi. Le challenge A à Z nous amène ce 2 juin à écrire sur la lettre B, il y a donc un nom que je ne peux pas ne pas évoquer : Barjot. Et pourquoi donc me diriez vous.... Tout simplement car c'est celui de ma mère (oui je fais les questions et les réponses). En ce sens, je vais pouvoir consacrer tout cet article à cette branche, très proche et très lointaine à la fois, qui a pu être déterminé jusqu'à la date de 1600 tout rond.
Cette généalogie n'est pas complète, n'est pas parfaite, mais vous savez ce que c'est : quand on commence, on a jamais terminé. Et je dois rendre à César ce qui appartient à César, je n'en suis pas à l'origine, c'est ma mère qui a pendant de long années mené ce travail de recherche, et m'a transmis le virus.
Pour commencer, et pour couper court à toute ambiguïté, contrairement à ce que je sous-entendant dans ma petite introduction, le nom de famille Barjot n'a aucun rapport avec une personne dérangée, folle ou qui yoyote un peu du ciboulot. Tout d'abord, le mot barjot tel que nous le connaissons aujourd'hui n'est apparue qu'au 20ème siècle, il ne prend ce sens actuel qu'à partir des années 50, à cause d'un certain Pierre Barjot qui, amiral dans l'armée française, était en charge de la partie aéronavale pendant la crise du canal de Suez. À la suite d'une bourde monumentale, ce nom de famille aurait donc pris le sens commun qu'on lui connait aujourd'hui. Un sens qui a était d'autant plus popularisé dans les année 80 suite à une fiction français diffusée sur TF1, La famille Bargeot.
Génerique de la Série La Famille Bargeot Juin... par BASF13
En parlant de sens commun, rien à voir non plus avec Frigide Barjot, celle qui a initié et qui était une des porte-paroles du mouvement la manif pour tous, qui s'appelle en réalité Virginie Merle.
À l'origine, le terme barjot était le surnom qui était donné à un batelier car en ancien français, le mot bargot désignait une petite barque. Il existe cependant une seconde origine étymologique possible et qui vient du domaine agricole. Toujours dans l'ancien français, le mot barge été utilisé pour désigner une meule (de foin par exemple). Ainsi, le Barjot ou Bargeot peut être la personne qui faisait les barge ou qui les conservait (dans un bâtiment).
En ce qui me concerne, le premier Barjot de la famille date de 1600. Estienne Barjot est née en 1600 à Saints en Puisaye, un petit village de l'Yonne. C'est dans cette ville que va vivre pendant plus d'un siècle cette branche.
Moi qui me définie souvent comme Picard d'origine, Bourguignon de cœur et Toulousain d'adoption, voilà qui me permet de revendiquer cette partie de mes origines, bien ancrées au cœur de la Bourgogne.
C'est Edmé Barjot qui va être le premier à sortir de son village d'origine, petit à petit. Né à Saints en 1752, il se mari en 1782 à l'age de 29 ans, avec Marie Catherine Gruet, originaire de Fontenoy, au Nord-Est de son village comme le montre la carte ci-dessus. Comme le veut la tradition, il s'installe donc dans le village de sa bien aimée. Mais ils n'y resteront pas longtemps. Nous ne savons pas les raisons qui les ont poussé à partir (certainement pour le travail, Edmé était bourrelier), mais nous savons que leur quatrième enfant est né à Touçy, encore un peu plus Nord de Saints. C'est dans cette ville qu'ils vont définitivement s'installer et donner naissance à encore deux autres enfants.
Il n'y aura plus d'autre départ avant la 4ème génération de descendant, à savoir ma grand mère. Elle est née le 7 juin 1907 (à quelques jours près, cela aurait pu être anniversaire) sur ces terres de Touçy, avec un frère et une sœur, plus âgés qu'elle. Comme son frère, elle va faire le choix de quitter sa terre natale pour vivre l'aventure parisienne. Une aventure dont je ne peux révéler toute l'histoire, par respect pour les personnes encore vivante. Employée dans une entreprise, elle participe aux grandes grève de 1936. C'est dans ces moments de révolte, de contestation, mais aussi d'espoir et d'allégresse, qu'elle fait la rencontre d'un homme. Qu'est-ce ? Un coup de foudre ? Un amour passionnel, déchirant, dévorant, inoubliable ? Elle n'a jamais pu avoir l'opportunité de vivre avec cet homme qui partagait déjà sa vie avec une autre femme, et avec qu'il a déjà des enfants. Qu'importe, ils se verront quand même, lorsque les rideaux seront tirés. De cette histoire naîtra tout de même deux beaux enfants, ma mère et mon oncle.
C'est Edmé Barjot qui va être le premier à sortir de son village d'origine, petit à petit. Né à Saints en 1752, il se mari en 1782 à l'age de 29 ans, avec Marie Catherine Gruet, originaire de Fontenoy, au Nord-Est de son village comme le montre la carte ci-dessus. Comme le veut la tradition, il s'installe donc dans le village de sa bien aimée. Mais ils n'y resteront pas longtemps. Nous ne savons pas les raisons qui les ont poussé à partir (certainement pour le travail, Edmé était bourrelier), mais nous savons que leur quatrième enfant est né à Touçy, encore un peu plus Nord de Saints. C'est dans cette ville qu'ils vont définitivement s'installer et donner naissance à encore deux autres enfants.
Il n'y aura plus d'autre départ avant la 4ème génération de descendant, à savoir ma grand mère. Elle est née le 7 juin 1907 (à quelques jours près, cela aurait pu être anniversaire) sur ces terres de Touçy, avec un frère et une sœur, plus âgés qu'elle. Comme son frère, elle va faire le choix de quitter sa terre natale pour vivre l'aventure parisienne. Une aventure dont je ne peux révéler toute l'histoire, par respect pour les personnes encore vivante. Employée dans une entreprise, elle participe aux grandes grève de 1936. C'est dans ces moments de révolte, de contestation, mais aussi d'espoir et d'allégresse, qu'elle fait la rencontre d'un homme. Qu'est-ce ? Un coup de foudre ? Un amour passionnel, déchirant, dévorant, inoubliable ? Elle n'a jamais pu avoir l'opportunité de vivre avec cet homme qui partagait déjà sa vie avec une autre femme, et avec qu'il a déjà des enfants. Qu'importe, ils se verront quand même, lorsque les rideaux seront tirés. De cette histoire naîtra tout de même deux beaux enfants, ma mère et mon oncle.
Aujourd'hui, le nom de famille Barjot est classé environ 10 000ème parmi les noms de famille les plus portés en France. Ils seraient environ 300 à le porter. Il est présent surtout à l'est du pays, depuis le Var, en passant par la vallée du Rhône et en remontant jusqu'au Nord de la France. Il s'est même exporté dans d'autres pays du monde, avec des présences en Italie (présent déjà avant 1500), Pays-Bas, Belgique, Suisse, Inde (à partir du 17ème), Mauritanie (à partir du 18eme), Etats-Unis, Turquie, Allemagne, Maroc (19eme), Bénin, etc... Cette exportation du nom en dehors des pays d'Europe peut, mais c'est à vérifier, être expliqué par la participation de familles issues de la noblesse à la colonisation de certains pays.
Et vous, quelle est votre histoire ?
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